a/// CODEX URBANUS ///
" Clemenceau - Portrait du Tigre "
Dimensions cadre compris : 44 x 29 cm.
Avec certificat d'authenticité.
/// Codex Urbanus - Retour du Musée Clemenceau ///
Chaque année, le street artist Codex Urbanus, connu pour ses chimères interlopes tracées directement sur les murs de Paris, essaie d'exposer dans un lieu institutionnel où le street art est a priori inattendu. Après le Musée National Gustave Moreau, le Musée des Égouts de Paris ou encore le Château de Malmaison, c'est dans l'appartement de Georges Clemenceau, laissé intact à sa mort en 1929, que Codex Urbanus a lâché ses bestioles.
C'est donc une ménagerie de dizaines de créatures qui sont disséminées dans l'intérieur XIXe du Tigre pour proposer un parcours de visite décalé et une découverte (ou redécouverte) de cette capsule temporelle nichée en plein Paris. Mais que vont devenir ces chimères une fois l'éphémère exposition terminée? Et bien vous pouvez les adopter...
Du jeudi 10 février au dimanche 13 février, seulement (!!!), la Galerie Roussard propose un réaccrochage de l'exposition de Codex Urbanus dans ses murs, afin de découvrir au plus près ces étranges créatures, et - qui sait? - de repartir avec l'une d'entre elles, afin de garder une trace de ce moment exceptionnel de rencontre entre le Street Art et le Tigre.
Vernissage le jeudi 10 février de 18h à 21h et cérémonie de décrochage définitif le dimanche 13 février de 16h à 19h.
Nous vous donnons rendez-vous dans le 18ème arrondissement, dont Clemenceau a été maire, en haut de la butte Montmartre - pour cette dernière chance de voir les pièces de l'exposition. Et si vous trouvez que les escaliers de la butte sont pénibles, souvenez-vous de cette citation de Georges Clemenceau: "Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier"....
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/// Biographie de CODEX URBANUS ///
street artist parisien.
Nuit après nuit, les pages d’un étrange bestiaire se tournent sur les murs de béton de Paris. D’improbables chimères défilent, telles des enluminures médiévales, pour créer la surprise et le rêve au sein de la ville, avant d’être très rapidement recouvertes par les services de nettoyage de la Mairie.
Codex Urbanus décline ses créatures mutantes sans fin, conscient de l’aspect éphémère de leur vie, comme une vanité urbaine.
Au-delà du bestiaire, l’art de Codex Urbanus s’exprime aussi sur des murs plus complexes, où d’antiques symboles apparaissent sur des fonds dorés, comme des icônes religieuses. Sur papier, il réalise des dessins à l’encre de chine, sur toile, il fait apparaître des animaux sur fond de peinture anti-graffiti.
S’il n’a pas à proprement de formation artistique, Codex Urbanus a toujours dessiné à la marge, dans ses cahiers de cours, sur ses notes de réunion, sur des papiers volants. Rapidement, c’est en vandale qu’il a assouvi sa soif d’art, suivant les exemples de bien des artistes du graffiti et du street art avant lui.
Codex Urbanus s’exprime sous des formes différentes, et participe de la personnalité diverse et foisonnante de la scène de l’art urbain parisien.