RASTO Jérome
L’Enfer, à la rencontre du Poulpoboss
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1 500,00 €
Jérôme RASTO
Acrylique sur toile.
Dimensions 92x73cm
Encadrée cadre boite américaine noire. Cadre compris.
L'histoire du tableau ( Extrait du livre de l'exposition La Divine Comédie )
Ce tableau représente l’Enfer dans sa globalité. On y entre par la droite, traversant le pont sur la rivière de slime. Dans Ghostbuster, le slime est une matière gluante, visqueuse, qui coule dans les égouts et enferme les émotions négatives des habitants de New York.
On retrouve Cerbère à la porte de l’Enfer, et une vision globale des Enfers : un charnier au sol, avec des crânes où un seul œil rouge est encore allumé comme dans Terminator, les limbes qui essaient de s’échapper ; l’une des âmes damnées à la base de cette foule revêt le visage du film d’horreur Scream. Partout du feu est projeté. Les flammes qui sortent des plantes carnivores sont électrisées comme les effluves dans Ghostbuster où lorsqu’elles se croisent tout explose dans une force destructrice. Au milieu de cet enfer volent des fantômes, ce sont les fantômes « boo » des jeux vidéo Mario Bros qui n’attaquent que lorsqu’on leur tourne le dos. Jérôme Rasto y voit l’incarnation des personnes du passé qui nous hantent.
Dans tout ce fracas, Poulpoboss, avec sa couronne sur la tête, est dans la rivière de slime, à gauche de la porte des Enfers.
Jérôme Rasto fait systématiquement l’entrée dans le monde de l’Enfer et celui du Purgatoire par la droite pour en ressortir par la gauche. Cela va à l’inverse de la logique et des jeux vidéo qui l’inspirent tant. En langage populaire, la droite est toujours le côté du Bien. On peut imaginer que cela signifie que les âmes rentrent dans ces mondes pour faire le Bien : être punies de leurs péchés, et purgées. Ou, qu’ils font le chemin à l’envers, reviennent en arrière sur leur vie pour payer le prix de leurs fourvoiements…
Jérôme RASTO, Biographie
Né en 1978 à Perpignan.
Il est initié à la peinture par son père, artiste peintre.
L’histoire commence avec la découverte lorsqu’il était enfant de livres comme « Les très Riches Heures du Duc de Berry ». Les dessins, les personnages, les édifices, les animaux… l’aspect décoratif de l’enluminure, et surtout ses symboles le marqueront durablement.
Le vitrail qui le fascine influencera l’épaisseur de son trait, ses jeux de transparences, ses couleurs.
Après un bref passage aux Arts Deco (ENAD) de Limoges, il poursuit la peinture en atelier avant de commencer à travailler également dans la rue.
Il peint sur différents supports, toiles, murs, encombrants, un univers mêlant cette iconographie médiévale à des références plus contemporaines comme celle des jeux vidéos avec lesquels il a grandi.
L'univers de Mario Bros fait partie inhérente de son travail.