NININ

Installé à Paris depuis près de dix ans, Ninin est un artiste argentin originaire de Córdoba. Encouragé par sa grand-mère, elle-même peintre, il s'est formé à la peinture acrylique et à l'huile sous la tutelle de l'artiste Marta Miliani, avant de quitter son pays pour un voyage qui l'a mené en France, où il a rencontré des street-artistes locaux. En 2016, il rejoint le collectif La Cale et commence à réaliser ses premiers collages de rue, une pratique qui l'a aidé à consolider sa démarche artistique. Son univers graphique est fortement influencé par l'art préhispanique d'Amérique du Sud. À travers son travail, tant dans la rue qu'en atelier, il explore la construction identitaire des peuples latino-américains et les défis auxquels ils sont confrontés face au néocolonialisme. Au contact des peuples autochtones rencontrés lors de divers projets (au Mexique, au Guatemala, en Équateur, au Pérou, et en Argentine), il a pris conscience de l'existence de formes d'organisations sociales différentes, fondées sur des traditions ancestrales, plus respectueuses des êtres humains et de la nature. Avec une approche résolument engagée, Ninin continue de questionner et de célébrer les héritages culturels des peuples autochtones à travers son art. Sa démarche, à la fois introspective et collective, invite le spectateur à repenser les notions de territoire, d'identité et de résistance face aux enjeux contemporains.  

/// L'APPROCHE ARTISTIQUE  ///

La série « l'extérieur à l'intérieur » illustre les enjeux territoriaux à travers ce "papier peint" aux motifs de feuilles qui se déchirent derrière ces personnages masqués. Les personnages masqués représentent les peuples aborigènes d'Amérique du Sud, et le papier peint, le peu d'espace naturel qu'on leur laisse comme si on les enfermait dans une pièce et la nature serait réduite à un simple décor.

Installé à Paris depuis près de dix ans, Ninin est un artiste argentin originaire de Córdoba. Encouragé par sa grand-mère, elle-même peintre, il s'est formé à la peinture acrylique et à l'huile sous la tutelle de l'artiste Marta Miliani, avant de quitter son pays pour un voyage qui l'a mené en France, où il a rencontré des street-artistes locaux. En 2016, il rejoint le collectif La Cale et commence à réaliser ses premiers collages de rue, une pratique qui l'a aidé à consolider sa démarche artistique. Son univers graphique est fortement influencé par l'art préhispanique d'Amérique du Sud. À travers son travail, tant dans la rue qu'en atelier, il explore la construction identitaire des peuples latino-américains et les défis auxquels ils sont confrontés face au néocolonialisme. Au contact des peuples autochtones rencontrés lors de divers projets (au Mexique, au Guatemala, en Équateur, au Pérou, et en Argentine), il a pris conscience de l'existence de formes d'organisations sociales différentes, fondées sur des traditions ancestrales, plus respectueuses des êtres humains et de la nature. Avec une approche résolument engagée, Ninin continue de questionner et de célébrer les héritages culturels des peuples autochtones à travers son art. Sa démarche, à la fois introspective et collective, invite le spectateur à repenser les notions de territoire, d'identité et de résistance face aux enjeux contemporains.  

/// L'APPROCHE ARTISTIQUE  ///

La série « l'extérieur à l'intérieur » illustre les enjeux territoriaux à travers ce "papier peint" aux motifs de feuilles qui se déchirent derrière ces personnages masqués. Les personnages masqués représentent les peuples aborigènes d'Amérique du Sud, et le papier peint, le peu d'espace naturel qu'on leur laisse comme si on les enfermait dans une pièce et la nature serait réduite à un simple décor.