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L’instant d’avant

WÈKUP

L’instant d’avant

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Acrylique sur panneau de bois, découpé, monté en relief. Signée. Dimensions: 53 x 70 cm.

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Acrylique sur panneau de bois, découpé, monté en relief.

Oeuvre Signée.

Dimensions: 53 x 70 cm.

Oeuvre originale et unique.

Certificat d'authenticité.

/// Biographie des WÈKUP ///

Wèkup est un duo d’artistes pluridisciplinaires intervenant dans l’espace urbain depuis 2015. 

Amis d’enfance, ils se sont rencontrés sur les bancs du collège à Bobigny, en banlieue parisienne. C’est là-bas qu’ils découvrent la peinture par le biais du graffiti au début des années 2000. Ils commencent par taguer, graffer, puis leur pratique artistique s’est étoffée autour de plusieurs médiums, notamment le travail du bois et le découpage.

Leur processus créatif prend la forme d’un dialogue pictural fait d’incessants aller-retours. Comme des beatmakers à la recherche de samples, ils puisent dans leurs souvenirs des images qu’ils coupent, tordent et superposent pour constituer un univers onirique teinté de références aux années 90 et aux premiers designs numériques.

Ils se sont fait connaître avec l’apposition de réveils dans les rues de Paris, qui signifiaient que chaque jour où l'on se réveille est une occasion de vivre et de changement. Puis, l'œil est devenu un élément récurrent dans leur art, dénonçant l'observation continue que l'on subit par les réseaux sociaux et la technologie. 

Le duo travaille désormais avec les municipalités, bailleurs sociaux, institutions et entreprises pour réaliser des installations et des fresques dans l’espace urbain. Ils ont particulièrement à cœur de monter des projets artistiques participatifs dans les quartiers populaires, comme celui dont ils sont issus.

/// Explication de l'oeuvre ///

Cette œuvre rend hommage à la ville où les deux artistes ont grandi, Bobigny. Au premier plan, la forme ronde évoque les sculptures autrefois disposées sur un lac artificiel, aujourd’hui disparu, mais qui faisait partie du paysage de leur jeunesse. À l’arrière-plan, les silhouettes bleues symbolisent les immeubles de leur quartier, portant le souvenir des personnes qui y habitaient. L’explosion, à droite, représente la destruction d’un de ces bâtiments pour faire place à de nouvelles constructions, dans un élan de réhabilitation de la ville. Bien que cette volonté soit louable, c’est forcément avec nostalgie que les deux artistes voient leur ville en perpétuelle évolution, effaçant les lieux de leur jeunesse.

Le personnage, en avant-plan, marche résolument vers l’avenir, laissant derrière lui un passé en pleine mutation. Cette scène célèbre une ville en pleine transformation, fière d’elle, devenue un haut lieu de tournage de films sur les banlieues. Les wèkup rient aujourd’hui de savoir qu’ils ont vécu dans l’archétype même des banlieues et tout l’imaginaire qu’elles véhiculent.