SHAZ, "Ali- Bomayé".
Édition limitée originale signée en bas à droite, numérotée en bas à gauche. Tirage à 30 exemplaires. Dimensions: 61 x 46 cm.
Muhammad Ali — nom couramment retranscrit en français Mohamed Ali ou Mohammed Ali — né le 17 janvier 1942 à Louisville, au Kentucky, et mort le 3 juin 2016 à Scottsdale, en Arizona, est un boxeur américain évoluant en catégorie poids lourds, considéré comme un des plus grands boxeurs de tous les temps. Né sous le nom de Cassius Marcellus Clay, Jr.
SHAZ
né à Bordeaux en 1989, vit et travaille à Bordeaux.
Pur produit de la culture urbaine, SHAZ est un jeune artiste portraitiste. N’admettant aucune limite dans son art, il révèle au public un style unique aux influences éclectiques. Autodidacte, le dessin est, pour lui, un moyen d’expression. Riche de sa double culture, il cherche à créer un art métissé qui lui ressemble. Il tire son inspiration aussi bien de la peinture, que du dessin au stylo, la sculpture ou le street art. Ses techniques de prédilection sont le dessin au stylo pointe fine, le pochoir ou encore les jeux de mosaïque. Néanmoins, c est la pointe du stylo qui retranscrit le mieux ce qu’il exprime. En effet, il lui permet de travailler à la fois avec force et finesse. Toutes ses oeuvres sont d'abord esquissées au crayon noir, puis, il fait venir la couleur. Shaz innove et enrichit sans cesse son art, toujours à la recherche du parfait équilibre. Il représente ses amis ou les vedettes de la culture urbaine qu'il aime, les artistes qu'il admire...
BOMAYÉ :
Un nouveau promoteur de boxe organise la rencontre entre George Foreman et Ali dans l’actuel Stade Tata Raphaël (baptisé « Stade du 20 mai » à l’époque), à Kinshasa, au Zaïre, actuelle République démocratique du Congo. Don King, qui s'imposera ensuite comme le plus important promoteur de boxe de la fin du xxe siècle, offre au champion et au challenger 5 millions de dollars américains chacun (une somme record à l'époque) qu'il a obtenus auprès du dictateur Mobutu Sese Seko qui souhaite, par ce combat, faire la promotion de son pays.
La presse donne peu de chance à Ali de venir à bout de Foreman qui, de façon expéditive et brutale, a gagné contre Frazier et Norton, les deux seuls hommes à avoir vaincu Ali, et si celui-ci a pris sa revanche, il ne l'a pas fait par K.O.
Étudiant avec soin le style de Foreman, il trouve son point faible : le manque d'endurance (le champion ayant gagné l'essentiel de ses combats dans les premiers rounds, Ali comprend qu'il lui faut tenir et faire durer l'affrontement). Ali parcourt la capitale et le bord du fleuve Congo en courant pour renforcer son endurance sous les acclamations du public qui scande « Ali bomaye » (« Ali tue-le ») alors que Foreman se contente de s'entraîner en frappant au sac et en martyrisant ses sparring partners. Ali s'entraîne à encaisser des coups violents avec son ami Larry Holmes (qui, par la suite, deviendra champion) et lance une opération de désinformation envers Foreman en faisant croire à tout le monde qu'il allait vaincre par sa vitesse et sa mobilité. Ali devient rapidement le favori de la foule de Kinshasa pour son action envers la cause des Noirs, ce qui vexera Foreman.
Surnommé « The Rumble in the Jungle », le combat a lieu le 30 octobre 1974. Ali, dont le meilleur coup est le jab et dont le principal atout est la mobilité, reste la majeure partie du combat dans les cordes et surprend Foreman en lui envoyant, dans les premiers rounds, plus de directs du droit que du gauche. La garde haute, encaissant avec douleur les coups violents du champion et rebondissant contre les cordes, Ali résiste, riposte par de nombreux enchaînements, qui épuisent et marquent Foreman, obligé à combattre plus de 5 rounds. Le visage enflé par les coups d'Ali, il tombe au 8e round après avoir encaissé une énième série de coups. Compté K.O., il se relève une seconde trop tard. Ali reprend ainsi son titre dix ans après son premier combat contre Liston.
Ce fut sa plus grande victoire tactique, qui fut récompensée comme combat de l'année, et Ali fut nommé une fois de plus « boxeur de l'année ». Il a également reçu la Hickok Belt de 1974 récompensant le meilleur athlète professionnel de l'année, ainsi que le trophée du sportif de l'année du magazine Sports Illustrated.