OTHON FRIESZ

Émile Othon Friesz - Portrait du marchand Paul Pétridès

Nouveau produit

8 000,00 €

 
Ajouter à ma liste d'envie         Ajouter à ma liste

Huile sur toile. 36x33cm.

Plus de détails

1 produit à gauche ...

Attention : dernières pièces disponibles !

Partager dans les médias sociaux

Émile Othon Friesz

"Portrait du marchand Paul Pétridès"

Huile sur toile.
Signée et datée en bas à droite.
Dimensions : 36x33cm.
Date: 1940.

Peintre et graveur.

Le Havre 6 février 1879 - Paris 10 janvier 1949.

Fils d’un capitaine au long cours, et petit-fils d’un capitaine des apparaux, auteur d’une carte de la Martinique et de la Guadeloupe ; sa mère, Eucharis, était d’origine créole.

Friesz, aidé de sa mère, eut beaucoup de mal à faire admettre à son père, “un géant grondeur et redoutable”, que sa véritable vocation était la peinture.

Il avait été, au Havre, l’élève de Charles Lhuilier, conservateur du Musée, peintre local, qui “doit à ses élèves Dufy, Braque et Friesz, la gloire d’être cité dans toutes les histoires de l’art contemporain” .

Friesz et Dufy partagèrent un “atelier”, en fait une chambre de bonne, en 1896.

En octobre 1897, grâce à une bourse de la ville qui fut servie jusqu’en 1905, il partit pour Paris, où il entra aux Beaux-Arts dans l’atelier de Bonnat, avec qui il se fâcha.

Ses premières œuvres étaient impressionnistes, puis sous l’influence de van Gogh et de Gauguin, il donna la primauté à la couleur et fit partie du groupe des Fauves.

Avec Braque il visita Anvers, puis seul alla peindre en Provence et sur la côte normande.

A partir de 1908, sans doute en raison de l’influence de Cézanne, il s’éloigna du fauvisme, et élabora une œuvre plus constructiviste ; sa palette s’assourdit, il privilégia les ocres, les bruns, les verts et les bleus austères.

De plus, les lignes rigides, le souligné épais des formes rendirent ses œuvres moins attrayantes. Ses sujets restèrent traditionnels, nus, paysages, natures mortes et portraits.

Il commença à exposer aux Indépendants dès 1903, et l’année suivante au Salon d’Automne.

Les galeries Berthe Weill et Duret l’accrochèrent à leurs cimaises.

La galerie Jacques Hamon, place Thiers, organisa une exposition, dans le cadre des Manifestations à la mémoire du peintre par la municipalité havraise, en avril 1950. Friesz s’était marié en 1915, et décéda en 1949 dans le 6e arrondissement de Paris. A partir de 1950, la galerie Paul Pétridès l’exposait en permanence.

Il avait cédé l’atelier du 12, rue Cortot à son ami Raoul Dufy en 1906.