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Voyage en amnésie - éléphant - levalet

LEVALET

Voyage en amnésie - éléphant

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Acrylique sur couvertures de livres. Signée. 81,5 x 81,5 cm

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/// LEVALET  ///

Acrylique sur couvertures de livres. Signée. 81,5 x 81,5 cm

Oeuvre signée. Certificat d'authenticité.

L’œuvre Voyage en amnésie de Levalet est une réflexion poétique et métaphorique sur la mémoire, l’oubli, et le rapport que nous entretenons avec nos souvenirs. L’éléphant, au centre de la composition, est une figure universellement associée à la mémoire en raison de sa longévité et de son caractère imposant, presque intemporel. Pourtant, dans cette scène, cet animal emblématique de la mémoire semble avoir perdu son rôle : il devient un simple support pour un escalier, comme s’il ne servait plus qu’à une fonction transitoire, détachée de son symbolisme.

Le fond constitué de couvertures de livres rouges et dorés renforce cette exploration de la mémoire. Les livres, symboles par excellence du savoir et du souvenir collectif, sont ici assemblés de manière fragmentée. Certains titres sont visibles, mais leur accumulation évoque une surcharge ou un chaos, à l’image d’une mémoire encombrée ou en désordre. Le choix du rouge peut suggérer à la fois la passion, la force du souvenir, mais aussi l’urgence de ne pas oublier.

Le personnage en costume, descendant calmement de cet escalier insolite, pourrait représenter l’humain contemporain, souvent déconnecté de ses racines, de son histoire ou de son passé. Le fait qu’il descende de l’éléphant, au lieu de s’y accrocher ou de s’y élever, peut être vu comme une allégorie de la perte progressive de nos attaches avec le passé. L’homme semble imperturbable, comme s’il acceptait cette transition vers l’oubli avec une banalité désarmante.

Le titre, Voyage en amnésie, accentue cette idée : il s’agit d’un déplacement vers l’oubli, un cheminement où la mémoire – personnelle ou collective – s’efface progressivement. Levalet nous invite à interroger notre rapport à l’histoire, à nos souvenirs et à ce que nous choisissons de transmettre. Sommes-nous, comme cet homme, passifs face à l’effacement des récits qui nous ont façonnés ? Ou pouvons-nous encore redonner du sens à ces fragments épars, représentés par les livres ?

Enfin, l’esthétique surréaliste de l’œuvre, où des éléments réalistes sont placés dans un contexte absurde, souligne le caractère illogique et parfois ironique de notre rapport à la mémoire. À travers cette composition, Levalet propose une méditation à la fois poétique et critique sur notre époque, où l’amnésie semble devenir une norme, et où les fondements de notre identité risquent d’être abandonnés dans les méandres de l’oubli.