BOYER Émile
Émile Boyer - Le Cabaret du Lapin Agile
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2 800,00 €
ÉMILE BOYER
Huile sur toile originale.
Date : circa 1920
Signée en bas à droite.
Dimensions : 65 x 81 cm
Expositions :
• 1994 - Japon - " Modigliani et les artistes de Montmartre". [ reproduit dans le catalogue ].
• 2019 - France - " Utrillo, Valadon, Utter et les Peintres de Montmartre". [ reproduit dans le catalogue ].
Emile Boyer
Né à Paris en 1877, décédé à Montmartre en 1948.
Il a commencé sa vie professionnelle en distribuant des journaux avant de faire d'autres petits boulots. Puis, il s'est établi comme marchand sur la place du Tertre. Le 25 novembre 1913, selon le registre de la préfecture de police, l'étal de Boyer, une "brocante ambulante", se trouvait entre Le Cadet de Gascogne et La Mère Catherine. Au fur et à mesure que les ventes se raréfiaient, un commerce de frites et de marrons chauds a été ajouté, créant ainsi une tradition locale. Boyer, ami d’Utrillo, échangeait des tableaux de ce dernier, connu pour son alccolisme, contre des bouteilles de vin. Voyant le succès du fils de Suzanne Valadon, Emile Boyer s’est mis aussi à peindre vers 1913. Il a copié des cartes postales, à la manière de son ami. Il est également devenu proche de Modigliani, puis de Leonardo Foujita, qui était sensible à son sens des couleurs et à son côté authentique. Boyer vendait les aquatintes de Gen Paul dans son magasin, suspendues par des pinces à linge fixées à une ficelle. Il a réalisé le portrait de Foujita, qui se trouve maintenant au Musée national d'art moderne de Tokyo. Irrité et jaloux du succès d'Utrillo, il commença à peindre quelques toiles qu'il signa au nom de son ami et les mêla aux vraies toiles de celui-ci qu'il était habitué à vendre. Ces faux sont aujourd'hui facilement détectables. Il exposa à la galerie Chéron en octobre 1922, Maurice Raynal fit la préface du catalogue d’exposition, puis à Bing en mars 1926. Boyer fut soutenu et acheté par Wilhelm Uhde, la princesse Murat, Paul Guillaume, la princesse Aga Khan et Saincène. C’était sa période fastueuse "il avait une villa à la mer, deux voitures, un chauffeur" avait écrit Pierre Bureau dans son livre sur Leprin, ce qui semble très exagéré selon sa famille. En 1973, le musée de Montmartre lui fit une exposition, ainsi que la galerie Bernheim et la galerie Dechaudin.